La fumée du village en flammes s'élevait au travers des hautes branches, emportant au loin la puanteur du grain et de la chair calcinés. Les eaux du bief étaient rougies par le sang des tués, et les destrier des chevaliers s'agitaient en piaffant, humant l'odeur de la bataille. Torvheim, appelé par ses guerrier "le fléau des bêtes", chevauchait à la tête de ses chevalier le long de la route défoncée qui menait au village. En s'en prenant a un hameau aussi près de son castel, les bêtes de la foret avaient fait preuve d'une bravoure rare, et Torvheim fit vœu que cette audace ne resterait pas impunie.
Il aperçut alors une bande de ces créature sauvage armées de haches et de gourdin primitifs progresser vers un édifice de pierre blanches tendu de tentures colorées. Une femme en haillons était agenouillée devant l'entrée, les mains jointe en prière, implorant la protection de la dame.
"L'autel" cria Torvheim, "ils ne doivent pas le profaner!"
Il donna des étriers et lança la charge, serrant la garde de sa lance contre son pectoral. Ses chevaliers s'efforcèrent de le suivre, dépassant les premières victimes du massacre, une femme et deux enfant déchirés a coups de griffes et de crocs. Devant eux, les hommes-bêtes se mirent à meugler comme la charge résonnait dans le vallon. La terre tremblait sous la foulée des destriers, un bruit de tonnerre qui ne faisait que croître au fur et à mesure qu'ils prenaient de la vitesse. L'oriflamme de Torvheim, représentant un dragon, se mit a claquer au vent, fanal clair sous le ciel noir.
Les chevaliers baissèrent leurs lances alors que leurs monture franchissaient les derniers mètres qui les séparaient de l'ennemi. Les bêtes cornues levèrent leurs armes et leurs bouclier en signe de défi. Dans un craquement de bois et d'acier, les chevaliers fondirent sur l'adversaire. Leurs lances empalèrent les terrifiants habitants des bois par dizaine, et leurs lames ne tardèrent pas à prendre le relai, tranchant sans pitié tête et membres recouvert de fourrure. Les monstre épargnés par la charge ne survécurent pas aux assauts des destriers, enragés par l'odeur du sang, et leurs sabot ferrés fracassèrent plus d'un crâne difforme. Torvheim enfonça sa lance dans le corps d'un homme-bête aux cornes prodigieuse et à la fourrure crasseuse. L'élan de la charge le souleva de terre et il se mit a mugir de douleur, son sang noir jaillissant de sa blessure avant que la lance ne se brise et que la monture du gnome ne le réduise au silence sous ses sabot meurtriers.
Torvheim se débarrassa de la lance brisée et dégaina son glaive. Il luisait au clair de lune, son tranchant irréprochable béni par la Fée enchanteresse en personne. Il répugnait a souiller sa sainte lame avec le sang des bêtes corrompues, mais le temple de la dame devait être protégé a tout prix. Il fit faire demi-tour à son destrier et replongea dans la mêlée, décapitant d'un seul coup un monstre a tête d'ours. Ses preux se battaient avec courage et honneur, leurs cris "Pour la dame!" les poussant à toujours plus d'ardeur dans leur vengeance des villageois massacrés et dans la protection du saint lieu. Ils n'offrirent aucune merci aux bêtes et en quelques minutes, le sol fut recouvert de leur horrible fluides. [/hrp] Non, pas ce fluide là! pervers![HRP]
Les chevaliers s'écrièrent d'une seule voix "Pour l'Alliance!" comme l'étendard de torvheim était une fois de plus brandi et que le régiment se remettait en formation à l'appel de son cor. Le temple était sauvé, mais il y avait d'autre monstres à occire dans le village en flammes. Torvheim accorda un vague sourire à la femme qui priait devant le temple quand elle s'approcha de lui. Elle ôta un ruban de ses cheveux et dit: " Prenez, monseigneur, il fut touché par une prêtresse de la dame, et vous accorderas la victoire."
Torvheim hocha la tête, et laissa la paysanne nouer le ruban au pommeau de son épée, se demandant quand même s'il ne devrait pas se sentir offensé qu'une roturière ait pu sous-entendre qu'il avait besoin de cette breloque pour gagner la bataille. Il leva son épée et fit avancer sa monture vers la harde démente qui chargeait en direction du village.
"Tue-les tous!" grogna-t-il. Ses chevaliers et lui chargèrent comme un seul homme, traversant la fumée et les flammes pour se jeter une fois encore au combat ....
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"N'aie crainte, mon fidèle serviteur, car je suis a tes côtés"
Torvheim leva les yeux en entendant cette douce voix, presque imperceptible. Il était agenouillé devant la statuette de la Dame du lac dans la chapelle de sa famille, revêtu de son armure. Il la regarda avec des yeux étonnés. Celle-ci représentait sa déesse drapée de voile, la tête légèrement penchée sur le côté. Son visage renvoyait une image de sérénité et de calme intérieur. A la lueur de la chandelle, Torvheim crut l'ombre d'un instant déceler comme une larme qui y perlait, et fut soudain empli d'un sentiment de profond respect. Une odeur de lys en fleur se répandit dans la chambre, et le gnome inspira a plein poumon, toute tension s'évanouissant de son corps. Malgré la nuit blanche qu'il venait de passer a prier, il n'aurait pu se sentir mieux et murmura "Je vous remercie, ma dame, pour votre inestimable présent."
Il ferma les yeux et récita un ultime verset, puis se leva avec réticence et sortit de la pièce. Son fils ainé Maldéric l'attendait à la porte de la chapelle, caché dans l'obscurité de l'aurore à peine naissante. Il était en armure complète et les cernes sous ses yeux témoignait que lui aussi, venait de passer la nuit a prier.
"damoiselle Isabelle vous attend là-haut père."
Torvheim remercia son fils et gravit les remparts dans l'air frais du matin, le contact froid de sa cotte de maille le faisant frissonner là ou elle touchait sa peau. Il discerna la forme de damoiselle Isabelle en train de scruter les ombres, et s'arrêta d'elle a une distance respectueuse. Elle se tourna alors vers lui, et il vit dans ses grand yeux noir un pouvoir qui n'était pas de ce monde. Quels secrets ce regard pouvais bien garder ?
"La Dame m'offre des vision, monseigneur."dit-elle alors comme si elle lisait dans ses pensées. " Aujourd'hui va voir beaucoup de sang couler, je le crains. L'horrible chef des créatures a la peau vertes mène ses guerrier sur nous. Ils seront ici peu après les matines."
Torvheim acquiesça sans étonnement.
"C'est un monstre très puissant, monseigneur."murmura-t-elle. "Il a déjà tuée d'innombrable innocent, et ces semblable le nomme Azhag
"Je le pourfendrai, car telle est la volonté de la Dame" répondit Torvheim avec assurance. La Dame le protégeait, et il savait qu'elle ne laisserait personne blesser un de ses fidèles.
Sans plus attendre, Torvheim s'en alla rassembler ses chevaliers, et damoiselle Isabelle adressa une prière silencieuse à sa déesse en espérant qu'il ne se trompe pas.
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"Tout est de ta faute, Pierre, tu m'entends ? De ta faute".Torvheim sectionna un autre amas de lianes sur son chemin et se retourna vers son compagnon, qui s'arrêta subitement.les trait pourtant nobles de ce dernier, sous une bonne couche de crasse et de sang, exprimaient tout le désir qu'il avait de frapper son seigneur et maître. Les cris d'agonie des derniers hommes d'armes se faisant massacrer par les murlocs résonnaient encore dans toute la jungle, et les huit chevalier survivants regardaient autour d'eux avec anxiété.
"Monseigneur, je n'ai fait que suivre les ordres de votre père. Il désirait que vous prouviez votre courage en ces terres reculée, et lui reveniez aguerri. L'idée de lancé une attaque sur une cité-temple bien défendue avec moi de soixante homme d'arme n'est du reste pas de mon fait."
"Sot! Ne peux-tu comprendre que mon père nous a envoyés ici pour que nous y périssions? Il veut mon trépas afin d'assurer la succession de mon honni demi-frère. A présent, nous n'avons plus ni seigneur ni maître, et nous devons nous faire une place par nos propre moyen, quels qu'il soient !"
Un dernier cri parcourut la jungle, précipitant la petite bande au travers des lianes dans une course effrénée, chaque homme se débattant avec sa cargaison de précieux artefacts volés dans les pyramides des murlocs. Au détour d'un bosquet d'arbres, les chevaliers découvrirent que leur chemin était barré par d'inextricables ronces.
"Ventrebleu... Maudite soit cette jungle. Par la dame, je ne mourrai pas ici, je le jure!" Torvheim donna un vain coup d'épée aux broussailles, usant d'une arme étincelante prise au murlocs. Ils étaient pris au piège, et leur poursuivants murlocs allaient bientôt les rattraper.
A ce moment, un sifflement aigu jaillit d'un buisson, une paire de Wiaimen, ces petit indigènes à la peau cuivrée, en jaillirent et firent discrètement signe aux chevalier de les suivre.
"Encore ces créature ?" cracha Torvheim " Ne leur avons nous pas ordonnez de cesser leurs supplices ?"
"Certes monseigneur, mais il me semble que pour l'heure nous devrions les ouïr. Ils paraissent nous montre quelques voie hors de ce cloaque. Peut-être pouvons-nous en sortir vivant ?"
"Fort bien! Nous les suivrons, mais ce ne sont que des répugnant petit roturier et je refuse qu'ils m'approchent! Compris, Pierre?"
Pierre soupira comme son maître reprenait la marche. Peut-être son père avait-il eu une bonne idée en l'envoyant ici....
Il aperçut alors une bande de ces créature sauvage armées de haches et de gourdin primitifs progresser vers un édifice de pierre blanches tendu de tentures colorées. Une femme en haillons était agenouillée devant l'entrée, les mains jointe en prière, implorant la protection de la dame.
"L'autel" cria Torvheim, "ils ne doivent pas le profaner!"
Il donna des étriers et lança la charge, serrant la garde de sa lance contre son pectoral. Ses chevaliers s'efforcèrent de le suivre, dépassant les premières victimes du massacre, une femme et deux enfant déchirés a coups de griffes et de crocs. Devant eux, les hommes-bêtes se mirent à meugler comme la charge résonnait dans le vallon. La terre tremblait sous la foulée des destriers, un bruit de tonnerre qui ne faisait que croître au fur et à mesure qu'ils prenaient de la vitesse. L'oriflamme de Torvheim, représentant un dragon, se mit a claquer au vent, fanal clair sous le ciel noir.
Les chevaliers baissèrent leurs lances alors que leurs monture franchissaient les derniers mètres qui les séparaient de l'ennemi. Les bêtes cornues levèrent leurs armes et leurs bouclier en signe de défi. Dans un craquement de bois et d'acier, les chevaliers fondirent sur l'adversaire. Leurs lances empalèrent les terrifiants habitants des bois par dizaine, et leurs lames ne tardèrent pas à prendre le relai, tranchant sans pitié tête et membres recouvert de fourrure. Les monstre épargnés par la charge ne survécurent pas aux assauts des destriers, enragés par l'odeur du sang, et leurs sabot ferrés fracassèrent plus d'un crâne difforme. Torvheim enfonça sa lance dans le corps d'un homme-bête aux cornes prodigieuse et à la fourrure crasseuse. L'élan de la charge le souleva de terre et il se mit a mugir de douleur, son sang noir jaillissant de sa blessure avant que la lance ne se brise et que la monture du gnome ne le réduise au silence sous ses sabot meurtriers.
Torvheim se débarrassa de la lance brisée et dégaina son glaive. Il luisait au clair de lune, son tranchant irréprochable béni par la Fée enchanteresse en personne. Il répugnait a souiller sa sainte lame avec le sang des bêtes corrompues, mais le temple de la dame devait être protégé a tout prix. Il fit faire demi-tour à son destrier et replongea dans la mêlée, décapitant d'un seul coup un monstre a tête d'ours. Ses preux se battaient avec courage et honneur, leurs cris "Pour la dame!" les poussant à toujours plus d'ardeur dans leur vengeance des villageois massacrés et dans la protection du saint lieu. Ils n'offrirent aucune merci aux bêtes et en quelques minutes, le sol fut recouvert de leur horrible fluides. [/hrp] Non, pas ce fluide là! pervers![HRP]
Les chevaliers s'écrièrent d'une seule voix "Pour l'Alliance!" comme l'étendard de torvheim était une fois de plus brandi et que le régiment se remettait en formation à l'appel de son cor. Le temple était sauvé, mais il y avait d'autre monstres à occire dans le village en flammes. Torvheim accorda un vague sourire à la femme qui priait devant le temple quand elle s'approcha de lui. Elle ôta un ruban de ses cheveux et dit: " Prenez, monseigneur, il fut touché par une prêtresse de la dame, et vous accorderas la victoire."
Torvheim hocha la tête, et laissa la paysanne nouer le ruban au pommeau de son épée, se demandant quand même s'il ne devrait pas se sentir offensé qu'une roturière ait pu sous-entendre qu'il avait besoin de cette breloque pour gagner la bataille. Il leva son épée et fit avancer sa monture vers la harde démente qui chargeait en direction du village.
"Tue-les tous!" grogna-t-il. Ses chevaliers et lui chargèrent comme un seul homme, traversant la fumée et les flammes pour se jeter une fois encore au combat ....
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"N'aie crainte, mon fidèle serviteur, car je suis a tes côtés"
Torvheim leva les yeux en entendant cette douce voix, presque imperceptible. Il était agenouillé devant la statuette de la Dame du lac dans la chapelle de sa famille, revêtu de son armure. Il la regarda avec des yeux étonnés. Celle-ci représentait sa déesse drapée de voile, la tête légèrement penchée sur le côté. Son visage renvoyait une image de sérénité et de calme intérieur. A la lueur de la chandelle, Torvheim crut l'ombre d'un instant déceler comme une larme qui y perlait, et fut soudain empli d'un sentiment de profond respect. Une odeur de lys en fleur se répandit dans la chambre, et le gnome inspira a plein poumon, toute tension s'évanouissant de son corps. Malgré la nuit blanche qu'il venait de passer a prier, il n'aurait pu se sentir mieux et murmura "Je vous remercie, ma dame, pour votre inestimable présent."
Il ferma les yeux et récita un ultime verset, puis se leva avec réticence et sortit de la pièce. Son fils ainé Maldéric l'attendait à la porte de la chapelle, caché dans l'obscurité de l'aurore à peine naissante. Il était en armure complète et les cernes sous ses yeux témoignait que lui aussi, venait de passer la nuit a prier.
"damoiselle Isabelle vous attend là-haut père."
Torvheim remercia son fils et gravit les remparts dans l'air frais du matin, le contact froid de sa cotte de maille le faisant frissonner là ou elle touchait sa peau. Il discerna la forme de damoiselle Isabelle en train de scruter les ombres, et s'arrêta d'elle a une distance respectueuse. Elle se tourna alors vers lui, et il vit dans ses grand yeux noir un pouvoir qui n'était pas de ce monde. Quels secrets ce regard pouvais bien garder ?
"La Dame m'offre des vision, monseigneur."dit-elle alors comme si elle lisait dans ses pensées. " Aujourd'hui va voir beaucoup de sang couler, je le crains. L'horrible chef des créatures a la peau vertes mène ses guerrier sur nous. Ils seront ici peu après les matines."
Torvheim acquiesça sans étonnement.
"C'est un monstre très puissant, monseigneur."murmura-t-elle. "Il a déjà tuée d'innombrable innocent, et ces semblable le nomme Azhag
"Je le pourfendrai, car telle est la volonté de la Dame" répondit Torvheim avec assurance. La Dame le protégeait, et il savait qu'elle ne laisserait personne blesser un de ses fidèles.
Sans plus attendre, Torvheim s'en alla rassembler ses chevaliers, et damoiselle Isabelle adressa une prière silencieuse à sa déesse en espérant qu'il ne se trompe pas.
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"Tout est de ta faute, Pierre, tu m'entends ? De ta faute".Torvheim sectionna un autre amas de lianes sur son chemin et se retourna vers son compagnon, qui s'arrêta subitement.les trait pourtant nobles de ce dernier, sous une bonne couche de crasse et de sang, exprimaient tout le désir qu'il avait de frapper son seigneur et maître. Les cris d'agonie des derniers hommes d'armes se faisant massacrer par les murlocs résonnaient encore dans toute la jungle, et les huit chevalier survivants regardaient autour d'eux avec anxiété.
"Monseigneur, je n'ai fait que suivre les ordres de votre père. Il désirait que vous prouviez votre courage en ces terres reculée, et lui reveniez aguerri. L'idée de lancé une attaque sur une cité-temple bien défendue avec moi de soixante homme d'arme n'est du reste pas de mon fait."
"Sot! Ne peux-tu comprendre que mon père nous a envoyés ici pour que nous y périssions? Il veut mon trépas afin d'assurer la succession de mon honni demi-frère. A présent, nous n'avons plus ni seigneur ni maître, et nous devons nous faire une place par nos propre moyen, quels qu'il soient !"
Un dernier cri parcourut la jungle, précipitant la petite bande au travers des lianes dans une course effrénée, chaque homme se débattant avec sa cargaison de précieux artefacts volés dans les pyramides des murlocs. Au détour d'un bosquet d'arbres, les chevaliers découvrirent que leur chemin était barré par d'inextricables ronces.
"Ventrebleu... Maudite soit cette jungle. Par la dame, je ne mourrai pas ici, je le jure!" Torvheim donna un vain coup d'épée aux broussailles, usant d'une arme étincelante prise au murlocs. Ils étaient pris au piège, et leur poursuivants murlocs allaient bientôt les rattraper.
A ce moment, un sifflement aigu jaillit d'un buisson, une paire de Wiaimen, ces petit indigènes à la peau cuivrée, en jaillirent et firent discrètement signe aux chevalier de les suivre.
"Encore ces créature ?" cracha Torvheim " Ne leur avons nous pas ordonnez de cesser leurs supplices ?"
"Certes monseigneur, mais il me semble que pour l'heure nous devrions les ouïr. Ils paraissent nous montre quelques voie hors de ce cloaque. Peut-être pouvons-nous en sortir vivant ?"
"Fort bien! Nous les suivrons, mais ce ne sont que des répugnant petit roturier et je refuse qu'ils m'approchent! Compris, Pierre?"
Pierre soupira comme son maître reprenait la marche. Peut-être son père avait-il eu une bonne idée en l'envoyant ici....
Dernière édition par Ulrix le Dim 6 Juin - 19:21, édité 2 fois