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Delmanis ... ou plutôt Zevrim le satyre

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clementleboss

clementleboss
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[HRP] Amis du jour, bonjour ! Amis du soir, bonsoir ! Donc voilà, ce Bg est là pour permettre à Delmanis de devenir un danseur de l’ombre satyre plutôt habile dans son domaine. Bien sûr, je sais ce que je fais en rejoignant la Légion Ardente ! Même si je condamne à moitié ce personnage, j’m’en fiche ! :p Allez, assez de blabla. Enjoy ! Wink [HRP]


Remparts du Néant … cet endroit tiens fièrement son nom de la Porte des Ténèbres qu’elle abrite. Ce portail, d’origine aussi mystérieuse qu’obscure, permet de passer du monde bien connu d’Azeroth à celui de l’Outreterre. Même après le passage des démons, de vaillants soldats résistent encore et toujours aux vagues incessantes de ces monstruosités. Derrière cette Porte, la Horde et l’Alliance partage le même objectif, ce qui est une raison suffisante pour ne pas s’entretuer. Le nombre de gardes diminue lentement vague après vague, mais les forces démoniaques s’amenuisent au fur et à mesure du temps. Mais, globalement et en dehors de la Porte, on peut apercevoir un semblant de paix.
Il règne cependant en Outreterre une menace encore invaincue, une menace qui plane ou qui à déjà planer sur bien d’autres mondes : la terrible Légion Ardente. Ses rangs, composés de démons aussi meurtriers que dévastateurs, se sont cependant appauvris depuis quelques années. Depuis la chute de leur chef Archimonde, les membres de la Légion se sont lentement dispersés un peu partout sur les terres connues. Même si pour certains la bataille est gagnée d’avance, la Légion Ardente résiste tant bien que mal à ces assauts. Mais même la Légion était capable de s’organiser sans chef à proprement parler, au point d’échafauder un petit plan. Sachant qu’une attaque frontale comme lors de leur arrivée en ce monde les conduirait à leur perte, ils se dirent qu’il fallait les espionner, pour les détruire de l’intérieur.

Mais venons-en aux faits, voulez vous ? A votre avis, comment ‘détruire les forces résistantes’ de l’intérieur ? Le plan est classique mais efficace : désorganisation, prise de contrôle progressive, et j’en passe … Et quoi de mieux pour accomplir cette besogne en toute discrétion ? Il faut alors des êtres vils, aussi corrompus par l’énergie gangrenée que possible, portant une certaine affection à affliger les pires souffrances chez leurs ennemis. Et pour accomplir cette tache, les satyres sont bien les meilleurs. A l’origine elfes des nuits, ils sont transformés ainsi après avoir bu ne serait-ce qu’une gorgée d’eau de puits de lune, corrompu par le sang d’un satyre. Ils gardent alors leurs pouvoirs originels mais, en fonction de ce qu’ils étaient, ils se spécialisent vite. Barbare, interlocuteur des enfers, démoniste, danseur de l’ombre, scout … tant de débouchés pour ces créatures qui faisait autrefois partie d’une bien noble race, maintenant au service d’une armée gangrenée.
Ici sera contée l’histoire d’un kaldorei devenu satyre, l’histoire d’un certain Delmanis. Mais même son passé n’était pas rose … enfin, tout dépend de quel point de vue on se place, n’est-ce pas ?


JOURNAL DE DELMANIS SOMBRE-TEMPÊTE



Ainsi donc, voilà la fameuse Porte des Ténèbres … je touche au but plus rapidement que prévu, ma foi. Je vais bientôt remplir mon dernier objectif, tout changera bientôt ! Mais, avant toute chose, je dois passer cette Porte avec les autres pions. Tenter un passage seul serait bien risqué, je pourrais être repéré. Alors, tout ceci n’aura servi à rien ! Mais j’écris et j’écris … je devrais d’abord dire qui je suis.


Chapitre premier : le passé


On admettra d’abord qu’il est plus facile d’écrire son passé que de le raconter oralement pour deux raisons : on n’oublie aucun détail à l’écrit et on peut dire des choses qu’on ne dévoilerait d’habitude devant personne, ce qui est mon cas en l’occurrence.
Notre peuple, si je puis dire ainsi, est sans nul doute le plus noble de tous vu de l’extérieur. Notre force est inégalable, notre tactique infaillible et notre empire vaste. Nous avons sus maîtriser la totalité des domaines militaires et nous avons une profonde connaissance de la magie. Même si cela à mener certains d’entre nous à leur perte, nous paraissons comme les plus sages habitants d’Azeroth.
Mais c’est loin d’être la vérité, hélas. Car toutes les sources sont à un moment corrompues, Darnassus n’a pas fait exception à la règle. Il y a longtemps de cela, les kal’dorei se fièrent principalement aux arcs car nous avons sus tirer profit de nos affinités avec les forêts. Mais, lorsque nous avons dû pour certains les quitter, il nous a fallut nous adapter contre de nouvelles menaces. Alors notre chef, Tyrande, essaya de former quelques Sentinelles au combat rapproché … en vain, hélas. Elle due s’y prendre d’une autre manière, que j’allais expérimenter –contre mon gré. Mais jamais les elfes ne servirent de combattants. Les désignés seraient plus comme une unité aux ordres même de Tyrande Murmevent.

Le but de la manœuvre était simple mais ‘inhumaine’ : enlever des elfes après la naissance pour en faire des guerriers. Mais, tout en gardant une certaine dignité, nous ne fûmes point formés comme de stupides chiens de guerre ou comme de la chair à canon ; nous étions formés à un sombre art de combat, alliant à la fois furtivité et brutalité. Nous nous appelions alors les danseurs d’ombre. Nous avons alors appris le combat à notre manière : traquer et frapper comme des assassins mais tout en conservant nos qualités. Notre éventail d’armes était varié, mais je me souviens encore de celle que j’ai décidé de conserver : une hache à lame courbe dans ma main gauche et une épée maudite en main droite. En fait, la particularité de cette épée était de pouvoir considérablement réduire la force de l’ennemi pour en faire une proie facile.
Je me souviens encore de cette jeunesse : après avoir été arrachés à nos parents sans que nous puissions vraiment nous en rendre compte, nous avons été enfermés pendant la totalité de notre plus tendre enfance et même plus dans une antre, bien dissimulée dans le sol de notre citée. Nous étions alors des apprentis. Bien que toujours ensemble, nous n’avons jamais vraiment développé de liens à proprement parler. Nous avions en fait à peine le temps de nous poser. Nous étions seulement coordonnés, mais son aucune émotion.
Notre apprentissage était composé de deux principales branches, dont je ne préfère pas citer les dérivés : le combat frontal léger et la maitrise de l’ombre. Nous devions en effet nous servir de l’ombre comme une arme soit comme ‘moyen de transport’. J’entends par là le fait de pouvoir se mouvoir et se cacher dans les ombres environnantes. L’antre dans laquelle nous avions vécu, seulement ornée de quelques torches, était alors un parfait lieu d’entrainement. Nous nous cachions dans les ombres d’objets ou d’autres apprentis. Bien sur, personne ne pensait à s’arrêter ou à s’enfuir, pour la seule et unique raison que nous ne connaissions que notre art. Le reste nous était inconnu au point où n’en avions alors même pas l’idée d’une existence. Mais je m’égare …
Il nous aura tous fallu des années pour mener à bien notre premier objectif, ce pour lequel nous étions nés : maitriser notre art et servir Tyrande, la grande prêtresse. Nous fûmes alors prêts à sortir de m’antre, que nous croyions être le bout du monde. Nous vîmes alors pour la première fois la nature, les arbres, les fleurs, les animaux … et les autres kal’dorei. Nous étions bien sur tous sous le choc : il existait alors un monde derrière l’antre ! Ce monde semblait si … beau, si magnifique. Tout était vert et violet, et non noir ! Nous nous fichions pas mal d’être regardés comme des inconnus car nous avions des tâches à accomplir pour notre souveraine.

Je ne décrirais pas les missions qu’il m’a été donné de faire … peut être à l’exception de la fin d’une seule d’entre elle. Après, j’écris et je ne parle pas …


Chapitre second : le monde dans lequel je vis


J’ai toujours crû, avant de quitter Darnassus, que le reste du monde était lui aussi coloré vivement et plein de gaieté. Mais je m’aperçus vite du contraire. Dès nos premières missions, nous devions mettre fin aux jours de dizaines, voir de centaines de personnes. Cela ne nous posais aucun problème de conscience bien entendu, mais peu d’entre nous se posèrent finalement la question : pourquoi ?
Oui, pourquoi, après tout ? Pourquoi nos cibles étaient ce qu’elles étaient ? Pourquoi étions se que nous étions ? Pourquoi avons-nous fait ce qu’on nous demandait ? Pour notre sortie dans le nouveau monde, ce fut une âpre étape à passer. Nous nous fîmes rapidement à l’idée que nous servirons éternellement la même personne pour à la fin accomplir les mêmes taches.
Il y eu un moment où nous devions agir seul lors de nos missions. Arrivés à un certain degré d’expertise, nous pouvions dès lors accomplir plus de choses tout en étant dispersés. La fin de ma mission était horrible, je me souviens. Déjà longtemps je me posais des questions sur moi-même, et ce que j’allais voir n’allais pas aider. Après la traque, le grand final, comme on avait l’habitude de le dire. Je devais traquer un sage apparemment corrompu par les démons et rayer son existence d’Azeroth. Cette mission était simple une fois que j’avais retrouvé sa piste. Mais j’ai dû passer dans une ville anciennement victime du passage d’un de mes compagnon … quel horrible spectacle. Je voyais la ville mise à sang, des corps gisant pitoyablement partout dans les rues. Des femmes et des enfants pleuraient à chaque ruelle, criant famine, maladie ou désespoir. Tout cela me pinçait le cœur et me retournait de l’intérieur. Je n’avais jamais vu quel genre d’effet pouvait avoir comme conséquence le passage de l’un des nôtres. Tout ces malheureux … j’essayais de me persuader que ce n’étaient que des êtres qui ne devaient avoir rien avoir avec nous, car nous avions principalement œuvrés dans des bastions ou des champs de bataille, mais là … Je me souviens d’une petite fille humaine, qui m’a croisé dans ces sombres ruelles. Elle me regardait fixement, je faisais de même. Le manque d’animosité et d’émotions qui parcourait mon visage suffit à la faire fuir en courant … même si je savais qu’elle n’avait nulle part où aller … pauvre petite.
J’ai finalement trouvée lieu ou résidait ma cible. C’était un grand manoir en ville, qui n’était même pas gardé de l’extérieur. A l’intérieur, inutile de dire que massacrer les gardes du corps de ce sage était un jeu d’enfant. Le sage était là, à un mètre de moi. J’ai mis ma lame à son coup, en lui déclarant ses méfaits comme chacun de nous faisait avant d’éliminer sa cible. Mais, sachant sa fin proche, il me dit ceci :

« Tu ne comprends pas, assassin. Tu crois que ce que j’ai fais est mal ? Sache alors qu’il n’y a ni bien ni mal en ce monde ! Pour l’homme qui ne cherche que la satisfaction du plaisir immédiat, les mots bien et mal ont une consonance gênante. Il aimerait pouvoir profiter de l’existence, sans qu’on lui dise que ceci ou cela est mal, en étant libéré des hésitations et des remises en causes morales. Mais est-il possible à un être humain de vivre sans se poser la question du bien et du mal ? N’est-ce pas se tromper soi-même que d’essayer de se maintenir dans l’inconscience ? Toi aussi, tu as dû aspirer à des choses, non ? Mais une aspiration au bien n’est pas une connaissance du bien. Nous voyons bien que le fait de suivre nos impulsions, nos humeurs du moment ne nous met pas pour autant dans la direction bien. La réalité que nous rencontrons dans toutes les situations de l’expérience, c’est une complexité où le bien et le mal sont mêlés. Bien et mal sont des termes relatifs. Bien et mal n’ont pas d’existence au sens de l'existence des choses. Leur appréciation dépend du point de vue que nous adoptons. Parmi ce que nous tirons de la nature, aucune chose n’est absolument bonne, aucune chose n’est absolument mauvaise. Notre raison est limitée dans ses vues, comparée au champ d’influence immense de l’action. Comment donc pourrions-nous savoir ce qui est bien où mal? Suffit-il d'avoir de bonnes intentions ? »

Ce discours m’a profondément troublé. J’ai tout de même choisit d’achever ce vieillard pour pouvoir méditer sur ce qu’il a dit. Ni de bien, ni de mal ? Pourquoi, alors ? Voilà une vieille question qui était venue me hanter à nouveau ! Pourquoi faire cela si ce n’est pas bien ? Comment savoir si c’est bien ou mal ? Est-ce que je sers une cause juste, où suis-je alors un monstre au service du mal ? Je n’ai pût me résoudre à répondre à ces questions. J’ai donc pris le chemin du retour, à moitié dans la lune et perdu dans un monde ou tout me semblait relatif …

C’est seulement après avoir fini ma mission que j’ai décidé, à mes risques et périls, de quitter Darnassus et l’ordre des danseurs d’ombre à jamais. Je savais ce que je faisais, après tout. Et mes connaissances en matière d’ombre me permirent de me cacher de mes poursuivants tout en fuyant dans un lieu perdu ou je pourrais méditer tranquillement. C’est seulement après des années que j’ai compris où j’étais et avec qui j’étais, dans le monde dans lequel je vis …



Chapitre troisième : le besoin de plus !



Cela faisait dix années que j’avais fini par semer mes poursuivants. Je me suis dit que j’allais pouvoir profiter de ma vie éternelle. Profiter, c’est ce que disaient généralement les riches cibles dont je m’étais chargé, qu’ils avaient bien profité. Pour commencer, je me suis dit que j’allais m’offrir un petit festin. Les riches faisaient ça, aussi. Effectivement, manger autre chose que du lichen de temps en temps ne fait pas de mal ! J’ai décidé de passer le reste de la journée dans le petit village où je m’étais arrêté. J’ai passé la soirée à marcher en ville, à la recherche de quelque chose à faire. Des petites choses par-ci par-là … puis je revins à l’auberge, où je pris une chambre pour la nuit.
Le lendemain, je me dis que je devais prendre des habitudes plus communes. J’ai donc regardé à quoi je ressemblai dans la glace. Un kal’dorei en pleine forme, comme dirai certain. Mais je restai figé devant une imperfection de cette tête qui était la mienne. Un petit pli dans la peau, une ride, ornait mon front. Je me demandais ce qu’il se passait. Nous autres kal’dorei étions immortels, n’est-ce pas ? Il me fallait en savoir plus ! D’ailleurs, je fus vite servi : toutes les villes parlaient de la même chose : la défaite d’Archimonde. Mais, quand j’ai appris le prix de cette victoire, je me suis senti défaillir : notre immortalité !
C’était impossible ! Comment ont-ils osé sacrifier NOTRE IMMORTALITE pour vaincre cet eredar ?! Je suis sur qu’il en aurait pu être autrement ! Maintenant, j’allais me mettre à vieillir comme les autres races mortelles ! J’en mourrai aussi, comme les autres ! Il fallait trouver un remède à ça !

J’ai donc commencé une vie consacrée aux recherches de l’immortalité, comme les autres mortels. Quelle décadence, quand j’y pense encore … Mais je me suis vite rendu compte qu’aucune potion, ni aucune herbe ne me permettrai de redevenir immortel. Ce choix fut celui de Malfurion … selon lui, nous avions déjà vécu trop longtemps ! Quelle mauvaise plaisanterie ! L’immortalité nous a été accordée, pourquoi la renier ?!
Mais je n’ai pas baissé les bras pour autant. Je suis un fier membre de la race la plus noble de cet univers ! Il me fallait trouver un moyen ! Et puis un jour … je l’ai trouvé, ce moyen. En plus de mettre fin à mes questions, qui me hantaient toujours, j’allai redevenir immortel et devenir plus fort ! Il existait des créatures immortelles, appelées satyres. Je me suis informé sur cette race à sombre réputation. Tout prêtait à croire que je devais en être un dans les plus brefs délais ! Mais il demeurait encore quelques incertitudes : comment cela doit-il se passer ? Quelles en seront les conséquences ? Y en aura-t-il, déjà ?
Mais mon choix fut rapide : j’allais devenir l’un deux ! Mais m’abreuver à un puits de lune corrompu n’allait pas être une mince affaire. De plus, je devais faire ça dans la plus grande discrétion ! J’ai donc choisit de voler de l’eau d’un puits de lune et de faire cueillir le reste des composants de ma nouvelle potion par d’autres larbins. Ils ne savaient pas pourquoi je leur demandais de faire ces courses, bien entendu. Ils auraient sinon avertis la garde locale et j’aurais dû fuir pour éviter de laisser une trace de mon passage ! De toute façon, personne ne le sait. Personne ne le saura. Même cet étrange elfe que j’ai rencontré à Compté-de-l’Or. Comment s’appelait-il, déjà ? Ah oui ! Un certain Kalel.

J’ai ensuite appris que les satyres utilisaient aussi de la magie gangrenée … plutôt pâle et effrayé j’ai été. Je me disais que ce pourrais être dangereux, d’absorber de l’énergie en telle quantité … J’ai donc commencé par de petites injections de pierres gangrenées, fauchées à des cultistes qui se croyaient discrets. Je me souviens de ces injections : en plus de me sentir plus fort après chacune d’entre elle, elle me procurait un certain … plaisir. Oui, je me sentais plus que bien après avoir absorber chaque pierre ! Cela facilitera ma transformation. D’ailleurs, elle ne tardera pas, je le sens …


Chapitre dernier : le grand final


Je suis à Rempart du Néant … un bastion humain désolé au milieu d’une contrée aussi morte que possible, ravagée anciennement par des démons, sans doute. J’ai crû reconnaitre Kalel, dans un coin … mais il m’a regardé avec une drôle de tête. Je préfère l’éviter, sait-on jamais !
Bref, je suis à destination. Si je veux devenir satyre, je dois aller le plus près possible des démons pour éviter d’éveiller des soupçons. Je vais d’abord devoir franchir la Porte des Ténèbres avec ma potion. Je ferai mieux de la garder bien au chaud dans mon sac … j’ai eu un mal de fou pour la concocter ! Trouver du sang de satyre originel était une tache ardue ! Le reste était long, mais sans trop de difficultés.
A ce que j’ai entendu, le départ sera pour ce soir … j’ai hâte ! Mais je ferai mieux de rester à l’écart de certaines personnes, comme les gardes de l’expédition. Entouré d’eux et d’autres idiots, je risquerai de me faire prendre … J’écrirai la suite après le voyage. J’y raconterai le voyage … et la suite.

Ca y est, on va partir ! Beaucoup de monde est là … et ils semblent être dirigés par un nain nommé Ulfrick. Je me souviens avoir eu l’impression d’attendre toute une éternité, tellement j’étais pressé d’en finir ! Avec mon but à portée, je ne peux pas me permettre d’échouer maintenant.
Sur le chemin, je sentais mon cœur battre à une vitesse affolante. Tout allait changer pour moi ! L’immortalité serait à nouveau mienne et je servirais ma cause. Et quand je fus devant la Porte, ce fut pire ! Mon cœur allait exploser ! La Porte ! Oui ! Avec ces flux incontrôlés d’énergies ! Le passage entre notre monde et l’Outreterre ! Mais les gardes insistaient sur le passage en rectangle, en ligne de cinq … bref, on n’était pas encore arrivés à destination !
Le voyage était étrange. Après avoir passé la porte, je me sentais … mou, comme désarticulé. Mais, lors de l’arrivée, je sautais littéralement de joie ! Contrairement aux autres, le voyage ne m’a pas trop affecté. L’énergie gangrenée qui coule dans mes veines doit avoir quelque chose avec ça. Je ne regrette pas ces injections, décidemment. Bref, lors de l’arrivée, nous fûmes accueillis par le commandant du coin. Il s’occupait de l’entrainement des soldats et, pour la sécurité, nous demanda d’abattre quelques mannequins d’entrainement. Tout le monde s’est rué dessus, fort heureusement pour moi. J’ai ainsi évité de montrer de quoi je suis capable devant tout ce monde. J’aimerai conserver mon secret le plus longtemps possible.
Il parait que les Illidaris sont dans une ‘paix’ avec les races voisines … voilà qui est fâcheux. Il me faut donc rejoindre les résistances de la Légion Ardente. Mais je vais rester un peu avec les autres, voir comment tout se déroule. Je boirais la potion plus tard …

On nous a demandé d’aller au Bastion de l’Honneur pour certains, à Thrallmar pour d’autres. Etant choisi pour voyager à la première destination, j’ai vite remarqué le nombre impressionnant de soldats dans les parages. D’un des hauts placés à dit :

« Vous pensez que les démons respectent les règles ? Ces bêtes sont plus sauvages que les orcs et plus rusés que les morts-vivants. N’essayez pas d’affronter la Légion selon les principes classiques de la guerre. »

Je lui donne raison sur un point, mais comment ose-t-il les comparer à des orcs stupides où à des cadavres véreux ? Enfin, tout le monde n’est pas aussi renseigné que moi. La Légion ardente vaincra, tout le monde le sait mais personne ne peut l’admettre. Elle a déjà été une fois la plus grande menace de cette terre ! Elle le sera à nouveau !
Il est temps de boire cette potion …


[HRP] Et voilà, fin du Bg ! En espérant que vous avez apprécié celui-là, je vous remercie de l’avoir lu. Quand à la morph (si le Bg est accepté :p), je n’ai pas réussi à trouver l’id de transformation. J’ai seulement le nom du monstre et son ID, à savoir :

- nom : Satyre illidari
- ID : 3052

NB : désolé si la fin semble moins bien rédigée que le reste, mais j'ai fait ça un peu tard pour être en pleine possession de mes moyens Wink.

Fin ! [HRP]



Dernière édition par clementleboss le Sam 9 Oct - 8:22, édité 1 fois (Raison : petits oublis)

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