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Sorek Poigne-Sanglante

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1Sorek Poigne-Sanglante Empty Sorek Poigne-Sanglante Sam 9 Oct - 9:53

Xelyos

Xelyos
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Chapitre 1 : Un clan



Aussi loin qu’Arkash l’ancien s’en souvienne, les membres du clan des Poignes-Sanglantes ont toujours dépassé d’une bonne tête les autres clans de la puissante race des Orcs. La légende raconte même que ce trait leur viendrait du sang d’un ancêtre géant de la foudre, qui leur donna également une fougue et une fureur au combat sans nuls autres pareils.
Le nom de Poigne-sanglante avait été donné par les adversaires de leur ancêtres, terrorisés par ses colosses capables de briser les crânes de leur ennemis à mains nues.

Morag Œil Ardent, chef du clan des Poignes-sanglantes ne démentait pas la légende, colosse de plus de 7 pieds de haut, il imposait le respect et la crainte par sa seule présence et tétanisait quiconque par sa seule voix. Il s’était imposé en tant que chef du clan, alors qu’il n’avait que quinze printemps. Sa force n’ayant d’égale que sa bravoure. A cette époque le clan était prospère et respecté par les autres tribus orques. Mais la soif de gloire de Morag ne semblait pas pouvoir être étanchée : il emmenait ses guerriers dans tous les affrontements qui se présentaient à lui et en revenait triomphant. Cet Orc était mon père.

Sorek Poigne-Sanglante Anorcwarriorbyelecle





Chapitre 2 : Une rencontre



Lors d’un des nombreux raids estivaux sur les villages elfes de la nuit, où je participais en tant que porteur d’armes, je la vis. Bien que je n’aie que douze ans, je réalisais pourtant que cette elfe serait celle qui obnubilerait mes jours et hanterait mes nuits. Si le destin existe, alors je venais de le trouver, ou plutôt de LA trouver. Ses cheveux, pareils à une cascade de saphirs, me fascinaient. Ses yeux, d’une profondeur abyssale, me donnaient envie d’y plonger et de m’y noyer dans une ivresse extatique. Nos regards se croisèrent, je cru capter quelque chose dans son regard mais revint bien vite à la réalité. Pour elle je n’étais qu’une de ces bêtes immondes qui pillaient son village et semaient la souffrance. Combien j’aurais voulu lui dire qu’elle se trompait, que j’étais différent. Un robuste filin de chanvre tressé mis fin à mes réflexions, s’abattant sur la jeune femme elfe tel un couperet sur ses espoirs de liberté.


« Un de ses chiens d’elfes a sûrement du ouvrir l’enclos aux esclaves pendant la nuit. Je t’avais pourtant prévenu de ne pas boire pendant ton tour de garde Ratjar ! »
La voix rauque et puissante de mon père est succédée par le craquement caractéristique du cuir des sangles retenant son impressionnante hache de bataille, Aube Rouge. S’en suit un chuintement sec. La tête dudit Ratjar vient cogner contre mon pied, proprement détachée de son corps, je n’ose regarder ses yeux étonnés. Il est mort à cause de moi, mais je suis soulagé d’avoir libéré celle qui est mon âme sœur, ainsi que ses compatriotes, bien que tout nous oppose. Je connais son nom désormais, elle s’appelle Caméthélia. J’ai appris à la connaître pendant les trois mois qu’elle a passé en captivité, avec six autres femelles elfes servant de cuisinières et de « compagnes d’un soir » aux membres de mon clan.
J’ai réussi à lui éviter ce supplice, pendant tout ce temps, en prétendant vouloir m’occuper d’elle moi-même.

La première semaine, nous passions de longs moments sous ma tente à nous fixer, assis en chien de faïence, elle, tremblant de tous ses membres, et moi, ne sachant trop que faire.
Puis au cours de la deuxième, les premiers mots vinrent : « Pourquoi ?» « Je te hais » «Crève » « Peau verte répugnante » et autres quolibets à mon égard. Je ne réagissais pas, affichant un stoïcisme à toute épreuve.
A la fin du premier mois, la tendance était revenue au silence.

Le deuxième mois, son regard changea. Elle se fit plus curieuse, moins effrayée et moins haineuse. Elle me dévisageait, observait mes mimiques, ma tenue, les objets dans ma tente : des statuettes d’animaux finement sculptées rangées sur des étagères, aux épais tapis aux motifs tribaux parsemant le sol. Je voyais parfois à son expression étonnée qu’elle n’aurait jamais cru les Orcs capables d’apprécier l’art, ni même de le concevoir.

Au bout de la 7e semaine, elle me posait des questions, me demandant pourquoi nous faisions cela, pourquoi nous étions si barbares. Et a chaque fois la même réponse s’en suivait : Ma race avait toujours agit ainsi et je n’étais pas responsable des agissements de mes aînés. On ne choisit pas sa famille. Et le sang de Mannoroth avait laissé son empreinte indélébile dans la sienne.

Nous fîmes finalement connaissance, elle me parlait de son village, de l’harmonie parfaite que son peuple entretenait avec la nature, de sa culture, de poésie et de musique envoûtante et d’autant d’autres concepts qui me paraissaient étranges et familiers à la fois. Je lui parlais d’une symbiose avec la nature plus sauvage, plus bestiale, je lui parlais des cérémonies chamaniques, des légendes orques et des chasses périlleuses qui duraient des jours.
Nous nous rendîmes compte que nos cultures se ressemblaient en bien des points, bien que nos visions du monde soient différentes.

La 10e semaine, elle souriait lorsque je venais la chercher, riait à mes histoires, plus à cause de mes mimiques grotesques qu’à cause de la finesse de mon humour. Un soir, où j’allais la ramener à l’enclos aux esclaves, elle me supplia de rester. Elle passa la nuit, la tête et le bras sur mon torse, dormant paisiblement. Je restais éveillé toute la nuit, de peur d’écraser cette petite chose fragile durant mon sommeil, j’avais l’impression que le moindre geste pourrait la briser. Je demeurais donc immobile, le regard perdu dans les ténèbres, me demandant quel destin me réservait l’avenir et quel dieu cynique m’avait fait la farce de mettre un esprit paisible dans un corps de barbare.

Lorsque je la libérais enfin de l’enclos, profitant du penchant du garde pour l’eau de vie naine, récemment pillée à un convoi de marchands, elle me jeta un regard que je n’oublierais jamais. Pour moi il signifiait : « Quelles que soient les embûches qui se mettront en travers de notre route, nous nous retrouverons. »



Chapitre 3 : Un destin



Trois ans ont passé depuis la fuite des elfes. J’ai vu l’équinoxe d’été quinze fois, je suis maintenant considéré comme un homme, et je dois passer l’épreuve du guerrier pour sortir définitivement de l’enfance. Mon père me regarde avec un mélange de fierté et d’appréhension, il place tous ses espoirs en moi. Je suis l’archétype de mon clan : très grand, puissamment musclé, des yeux noirs vifs. Cependant mes arcades sourcilières et ma mâchoire sont légèrement moins proéminentes que la moyenne de Orcs, me donnant un air moins bestial que mes compatriotes. Je n’ai d’ailleurs jamais aimé la fureur des batailles et ai appris à combattre par la force des choses plutôt que par choix personnel. Je pars du village alors que la nuit humide laisse peu à peu place à une aube frileuse. Je dois aller chasser et rapporter la dent d’un de ses grands fauves qui vivent à plusieurs dizaines de lieues de là. Je ne laisse rien voir de mes réticences, le seul trait que je n’ai pas hérité de mon père, c’est son caractère belliqueux.


Une grande fête a lieu en mon honneur ce soir. Les guerriers s’enivrent, pendant que les anciens content mythes et légendes aux enfants de la tribu, avides de récit de combats sanglants et de gloire immortelle. Assis quelque peu à l’écart, je fais rouler entre mes doigts l’impressionnante incisive que j’ai arraché à la bête, contemplant les reflets des flammes du bûcher danser sur la surface polie. Je repense à cette fureur sanguinaire qui m’a pris lorsque le félin, de la taille d’un bœuf, a bondit sur moi. Un voile rouge est tombé devant mon regard, teintant tout de sang. Aux prises dans une lutte mortelle, dont j’étais pourtant sûr de sortir perdant, j’ai finalement déchiré la carotide de la bête avec mes dents, sentant le sang ruisseler le long de ma gueule et emplir ma gorge pendant que la vie du monstre s’échappait par la plaie béante. Je poussais alors un rugissement d’une ampleur qui résonna à des lieues à la ronde. J’avais pris du plaisir à cet acte de sauvagerie, et a présent j’éprouvais du remords. Je ne valais finalement pas mieux que les autres membres de ma tribu ? Ou alors ce sentiment de regret me différenciait-il d’eux ?

Ce soir je prenais conscience que deux personnalités cohabitaient en moi, l’esprit sage et avisé que je connaissais bien, et l’autre, l’étranger qui me répugnait par sa bestialité et sa soif de sang. Les deux moitiés de mon âme conclurent un pacte : Le sage dirigerait la plupart du temps, mais quand viendrait le moment des batailles, ce serait le sauvage qui tiendrait les rennes. Les chamans du clan donnaient un nom à cet état, la rage du Berserker, un don des dieux, d’après eux, qui ne touchait que quelques rares élus parmi notre race. Cet état poussait à son paroxysme la bestialité naturelle des Orcs au cours d’un combat, leur faisant ignorer toute peur ou douleur. Les chamans voyaient un destin exceptionnel dans mon exploit, j’étais promis à des grandes choses. Et il avait fallu que ça tombe sur moi. Je voyais la fierté et l’orgueil de mon père à leur comble, mais n’osait lui dire que je n’aspirais pas à tout cela. Un amour impossible et une répugnance d'une facette de soit même faisaient ils partie d'un destin exceptionnel ? J'en doutais fort.


Orgrimmar, voilà donc la capitale des Orcs dont parlent tant de récits. Cela fait maintenant trois hivers que j’ai atteint le statut d’homme. Alors que le sable des étendues arides de Durotar fouette mon visage, je repense aux évènements qui m’ont emmené jusqu’ici.

Mon clan, qui vivait par la guerre, péri par la guerre. Un raid d’une coalition ennemie avait rasé jusqu’aux fondations de mon village. Quand je revins de la chasse, je ne trouvais que cendre et carnage. La vie prônait l’équilibre en toutes choses, ceux qui avaient répandu désolation et violence autour d’eux subissaient le même sort. Un sentiment de liberté teinté de tristesse s’empara de moi. Je ne savais pas si certains avaient survécu. Je partais sans un regard en arrière, espérant laisser mon penchant bestial avec les ruines de mon passé.

Je suis Sorek Poigne-Sanglante et ainsi commence mon histoire.


Sorek Poigne-Sanglante Sorek


Naturellement, je m'engagea dans la garde d'Orgrimmar.
Ma stature physique me donnait un avantage immense sur les autres. Et c'est en outre pour ca qu'un maitre-lame est venu me trouver...
Je fut étonné de voir un orc ayant une soif de sang aussi grande que mon clan avait... Et étrangement, je le suivis et accepta ce qu'il me proposa.
De devenir son élève.
Il m'apprit tout ce qu'il pouvait durant des années durant, mais lorsqu'un jour où l'on nous à envoyé explorer l'OutreTerre avec une autres poignées d'Orc.

Après un très long voyage qui nous couta cher en ami. Nous arrivions enfin, en OutreTerre.
Son côté dévasté et néfaste donnait une superbe armonie inexplicable. Ce fut comme un rêve...

Mais tout rêve à une fin, et cette fin s'interposa lorsque une série de démon vinrent nous attaquer.
Mon maitre tué par ses démons, moi et d'autres capturé.
On attendait dans une pièce lugubre, avec d'autres Orc qui m'était inconnu. D'autres Clan pris au piège me dit un ami...

C'est la, après quelques heures d'attente, qu'ils nous ont forcé à boire de ce sang, se sang corrompu qui nous trainera tout le long de notre vie.







Sorek est très grand pour son espèce, il mesure en effet plus de deux mètres, il a un physique bien développé avec des muscles noueux, un buste de la circonférence d’un tonneau et un cou de taureau. Sa peau est mate et tannée par la vie dans les plaines arides et sablonneuses. Ses cheveux et sa barbe, à la texture du crin, tirent sur le rouge, sûrement une teinture faite à partir de la terre riche en fer de Durotar. Il porte des vêtements rustiques mais résistants aux intempéries de la région. Une hache, qui a du voir des jours meilleurs et au fil quelque peu émoussé, est accrochée dans son dos par des sangles de cuir. Tout dans son aspect laisse deviner un guerrier typique de son espèce. Il a, depuis peu, 18 printemps.

Cependant, lorsqu’on entame la discussion avec lui, on découvre un être paisible au caractère placide, plus enclin à parler qu’à utiliser ses poings pour résoudre un conflit.

En regardant bien, on aperçoit au fond de ses yeux une lueur de bestialité, cachée sous son caractère calme et prête à s’embraser en un bûcher dévastateur si sa vie était en danger.

L’air perdu au milieu de la grande cité d’Orgrimmar, il ne semble pas trop savoir où aller, se laissant guider par ses pieds.




Voici l'histoire du passé de mon personnage, dont j'ai déjà mit la partie où il devient corrompu dans un post précédant. => https://odysseerp.pro-forum.fr/back-ground-f12/zorgum-le-corrompu-t860.htm
Le prochain BG que je ferai expliquera comment il est devenu maitre lame et son changement de nom.

2Sorek Poigne-Sanglante Empty Re: Sorek Poigne-Sanglante Sam 9 Oct - 15:51

Mynda

Mynda
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Je retire mon +1..



Dernière édition par Mynda le Dim 10 Oct - 12:25, édité 1 fois

3Sorek Poigne-Sanglante Empty Re: Sorek Poigne-Sanglante Dim 10 Oct - 12:20

Dr. 6-WaK

Dr. 6-WaK
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