CHAPITRE I: L'introduction d'un long voyage...
*Une plume vint se glisser entre les doigts de Malinda , puis alla se trempé dans l'encre et déposa des lettres sur ce parchemin...*
Peu de choses à se jour me traverse l'esprit , pour raconter mon histoire , qui à mes yeux pourrait me paraître un peu banale dans l'ensemble...L'histoire d'une fille enfant d'un père anciennement de la Garde et d'une mère boulangère morts tout deux tuer par la horde ? Rien d'extraordinaire. Mais au fond , cette histoire mérite tout de même d'être approfondie. Deviendra-elle plus intéressante à ce moment là ? Voyons cela...
Je suis née à Hurlevent , comme presque toutes personnes que j'ai connue pendant mon enfance. En effet mes parents et moi ne voyagèrent point. Je ne découvrit que d'autres contrées totalement inconnues pour moi avant mon âge majeur. Car il est vrai que j'aurai voulu partir et voyager à travers diverses et nouvelle terres , notamment dans le Kalimdor. Les ennemis peuvent y être fréquent , me répétaient-ils sans cesse. Mais peu m'importait les dangers qui s'y exposait là-bas. J'étais plus que jamais déterminée à partir en ses terres , dont les aventuriers qui ont déjà eux la possibilité d'y aller m'ont contés leurs belles histoires. Mais prenais-je cela un peu trop à la légère ? Je ne sais pas...
CHAPITRE II : Le voyage d'une terre à l'autre...
Mon père et ma mère me supplièrent de ne pas partir. Mais cela ne rendait les choses que plus difficiles...Je n'allais pas renoncé au dernier moment. Je pris quelques affaires de quoi survivre le temps de mon périple au Kalimdor. Dans mon sac , une petite tente , un tapis avec une couverture , un peu de nourriture et d'eau fraîche. Rien que ça et des pièces d'Or que j'avais récolter pendant un bon bout de temps. C'est avec peines et joies que je quittai la ville de Hurlevent sur mon fidèle cheval Alcazar. Nous descendîmes ensemble jusqu'à Baie-du-Butin , là où attendait le bateau en direction de Cabestan pour commencer mon périple. Une longue heure à traverser les bois de la pénombre , puis la vallée de Strangleronce. Arrivée à Baie-du-Butin , je dû attendre quelques instants l'arrivée du bateau.
En attendant son arrivée , j'en profitai pour acheter un peu de nourriture pour Alcazar. Lorsque je ressort de la taverne , le bateau est déjà arrivé à bon port. Je monte alors sur Alcazar et nous prenons à temps le bateau , juste avant qu'il ne parte. En bateau , une autre bonne heure à naviguer sur la Grande mer. Je réussis à percevoir au fin fond de l'eau quelques étranges et inconnues créatures des mers. Je n'avais non plus jamais voyager en bateau au par avant. Le capitaine et les matelots crièrent sans cesses pour s'informer de dangers ou donner des ordres. Je trouvais le paysage bleu de la mer et des petites îles merveilleux , sûrement parce que je n'avais jamais vu ça avant mon voyage…
CHAPITRE III :Une arrivée bien mouvementée...
Je me penchai sur le rebord du bateau, le vent qui se glissa entre mes cheveux et quelques gouttes d'eau m'atterrirent sur le visage, et j'aperçu enfin la terre. Une joie pour moi d'arriver enfin à Cabestan et surtout de pouvoir découvrir cette terre nouvelle.
Voilà qu'en quelques minutes le bateau s'arrêta et les passagers descendirent aussitôt du navire. Lorsque Alcazar et moi étions sur le port, je pu enfin remonter sur son dos pour le chevaucher. Je lui donna un petit coup aux côtes, pour qu'il avance au pas. D'un pas lent , mais sûr. Ces terres inconnues pour moi était tout de même un grand danger. Lorsque je finis de passer le ponton qui m’amena à la terre ferme , un Gobelin bien mystérieux , malgré son arme pointue , m’aborda.
« - Que faîtes-vous ici , jeune femme d’Hurlevent ?
- Je viens découvrir de nouvelles terres , cher Gobelin.
-Ces terres-ci ? Gares-à-vous ! Me dit-il le temps que je sursaute de son haussement de voix soudain. Ces terres-ci sont des plus dangereuses de tout Kalimodor ! Surtout pour les races de l’Alliance…»
Evidemment , j’avais pris conscience du danger depuis longtemps. Je ne connaissait pas tous de Kalimdor , mais l'envie d'y aller m'envahissait trop. Je devais savoir. Je devais découvrir. Un sentiment que je n'avait jamais ressentis au paravent. Le sentiment de vouloir à tout prix découvrir quelque chose…Un but , un rêve , une mission ou encore un devoir ? Je l'ignorais. Mais en ces temps-là , lorsque mon cheval continuait à avancer alors que mes pensées étaient perdues entre elles…Peu de choses m'importaient…
Le fait d'être partie aussi soudainement à été fatale pour mes parents. Mais si ils avaient prêtés plus attention à moi , ils aurait remarqué que mon rêve de petite fille était de voyagera à travers les mondes et les terres anciennement des Titans ! Mais peu importe aujourd'hui… Ce qui est fait , est fait comme le disait si bien mon père.
Rien que le fait de poser mon pied sur la terre jaune et sèche de Cabestan m'enflamma le cœur et me ravi. Des souvenirs me tombèrent tout d'un coup dessus , comme ça…Des visions aussi survinrent à l'intérieur de mon esprit. Tout se chamboula alors. Je revoyais le regard de mon père , ma mère. Je voyais leur tristesses au fond de leurs yeux écarquillés. Puis en une fraction de seconde , tout ses souvenirs devinrent noir. C'était le noir total. Et ,soudainement , du sang , des flammes , des lames apparurent devant moi. Dans ma tête. Je tombai de Alcazar , qui se remua gentilment et commença à hennir de toutes ses forces…
Je me releva alors en me disant que tout ça ne venait uniquement que de ma peur de découvrir un autre monde. Je grimpai sur Alcazar et oubliai vite cette mauvaise histoire. Alcazar et moi suivirent donc la route , puis nous installâmes la tente avant que la nuit noire , sombre et froide ne tombe…
CHAPITRE IV : Une nuit sombre et une journée assommante.
La tente étant montée , je suis partie un peu plus loin de notre petit campement pour prendre des bouts de bois pour le feu de camp. Dure à trouver de bon bouts de bois aux Tarides. Surtout lorsque la nuit commence à se montrer et à s'emparer du ciel et de l'air. Une froideur qui vous donne des frissons tout le long de la nuit…Mais il ne fallait plus que je pense à cela. Moins on y pense et…moins on a froid. Du moins , c'est ce que les gens racontent. Je ne sais pas vraiment si une certaine vérité se cache dans cette mystérieuse phrase , mais , qui sait. Peut-être cela marche-t-il vraiment…
Bref , le problème n'était en aucun cas là. A part s'enrouler dans des tas de couvertures chaude , on ne peut lutter contre la froideur de la nuit.
Je revins au camp puis commença a faire un petit feu. Je m'assurai une dernière fois que la sangle de Alcazar était bien attachée , puis je me glissai sous la tente et mis une chaude couverture par dessus mon corps. Je ferma les yeux , puis je ne tarda pas à m'endormir , tout comme Alcazar , certainement fatigué du long voyage qu'il a dû faire toute cette journée…
Alors que je me réveillai , le soleil était à peine voyant, encore dissimulé derrière les montagnes. C'était juste l'Aube. Alcazar dormait encore. Le feu s'était , comme prévu , éteint au cours de la nuit. Je sortis de la viande de mon sac , puis je commença à la dévorée. Un petit déjeuner pas très habituel , certes. Mais il fallait bien se nourrir avant la suite de mon voyage. J'en laissai un peu pour mon fidèle cheval , devant lui.
Après que je me sois bien nourrit , je décampai la tente et la rangea sur Alcazar. Je commençai a marcher à côté d'Alcazar , en tournant la tête dans tout les sens à rechercher ne serait-ce qu'une petite rivière ou un petit lac , une petite fontaine ou encore un petit puits. N'importe quoi qui pourrait me permettre de remplir ma gourde ou encore à Alcazar de s'abreuver un peu.
Mais pour l'instant , rien a part de l'herbe jaune et de la terre jaune…Rien à part les Tarides…
Je continuais a marcher sur la terre sèche et sous la chaleur dominante , quand j'aperçu un campement de la Horde. Je regarda la carte , et dans la logique des choses , ce campement devais sûrement être "La Croisée"… Je monta donc sur Alcazar et nous détournâmes le camp par la droite, en essayant de ne pas nous faire repérer.
Mais par le plus grand des malheur , Alcazar hennit de haute voix , apercevant un serpent juste devant. Ses sabots avant se relevant , il tenta de reculer , prit de peur en voyant ce reptile rampant. J’entendis les Orcs crier au loin , sans comprendre leur langage insignifiant à ma connaissance. Ayant perdu le contrôle d’Alcazar , je ne pu le forcer a repartir et a fuir de ces Orcs et Taurens malveillants, je ne sais plus. La peur commença alors à moi aussi m’envahir. Je restais de plus en plus paralyser lorsque je voyais les Taurens et les Orcs s’approcher de moi. Ils étaient en armure , avec leurs haches prête à m’arracher la tête…
Lorsqu’ils arrivèrent enfin vers Alcazar et moi , un Orc m’assomma à coup d’assommoir. Le coup fut très rude. Je m’étais évanouie pendant au moins 24heures ! Enfin…je pense…
Chapitre V: Une humaine , un troll , une rencontre…
Lorsqu’enfin je me réveilla , avec un mal de crâne terrible , j’étais époustouflée. Déjà parce que je n’était pas morte et ensuite…L’endroit où je me trouvais était des plus impressionnant ! A vous coupez le souffle…Comme ce qui s’est passé avec moi. J’étais dans une tente. Une tente brune…ou voir marron…Avec des pendentifs en forme de lune et de soleil…Des totems rougeoyants…Des dessins de créatures étranges sur toiles… Je ne me rappelais de rien , après m’être évanouie. Je sentais le sol qui « bougeait » , comme si il était porté par des vagues. Je décidai donc de sortir par la petite portière qui grinçait fortement. Lorsque je sorti , la lumière m’aveugla en une fraction de seconde. A peine que je n’ai eu le temps de mettre mon bras devant mes yeux , je me les brûles.
Dès que je finis de me frotter les yeux et de me réadapter à la lumière du jour , je me retrouva bel et bien sur un bateau , ce qui expliquerai le sentiment de vagues…Bref , les choses autour de moi étaient tout de même encore un peu foules, lorsqu’alors arrive une personne bizarre devant moi. C’était un troll. Un troll pas comme les autres. Et pourtant je ne rêvais pas , j’étais bien vivante , sinon comment pourrais-je être entrain d’écrire toute mon histoire sur ces parchemins. Il s’accroupit devant moi me tendant un bol d’eau et d’herbes , si je me souviens bien , chaud. Je paraissais à moitié paralysée devant lui , prise de peur je pense et surtout surprise. Il me fallut quelques secondes avant que je ne m’empare du bol. Quand j’approchai le bol d’eau chaude et d’herbe , je ne m’inquiétai de me brûler les lèvres , buvant presque tout le bol en un temps record. Le troll repris le bol , vide cette fois puis le posa sur le bois humide du bateau. Il me regarda et me demanda alors :
« - Ca va mieux ? »
Je ne donnai aucunes réponses. Il faisait froid sur ce bateau et même après cette petite soupe bien chaude , je gelais sur place. Le fameux troll n’attendis pas plus longtemps pour remarquer que je n’allais pas lui répondre maintenant. Il se leva alors puis m’aida à me levant en me tenant les épaules. Le troll me ramena dans la petite pièce si colorée et mystérieuse à la fois , puis il me mit une couverture en laine bien chaude dessus.
« - Pwend ça , sa te wéchauffewas. Je weviens dans pas longtemps. »
Je n’étais pas apte à parler ni a réaliser ce qui s’était passé et ce qui se passait. Son accent me prouvai bien que c’était un « vrai troll ». Je remis la couverture bien en place pour me couvrir de partout , et je me frottai les mains sous cette chaude laine. Le troll partit donc , puis referma la petite porte qui avait toujours le même grincement.
Mais le temps que je me glisse sous ma couette en laine, de fortes vagues commencèrent à faire bouger le navire de droite à gauche. Je m’écrasa de tout les côtés , à chaque fois que le bateau virait d’un côté ou d’un autre. Avant que je n’ai eu le temps de me relever , un bruit assourdissant de craquement et de choc fit couler de l’eau à l’intérieur de la petite pièce où je me trouvais…
CHAPITRE VI : De passagers à naufragers…
L’eau continuait de se remplir à une vitesse folle. Je sentais au plus profond de moi la peur , mais aussi la mort. C’était comme si elle me guettais , comme si mon destin était tracé et que j’allais décédé là , maintenant . Alors que la pièce se remplissait d’eau de mer , je gardai la tête hors de l’eau jusqu’à qu’elle fasse couler le navire entier. Je pris alors une grosse bouffée d’inspiration , puis je plongeai ma tête dans l’eau sale et essayai désespérément de trouver une issue pour pouvoir respirer et reprendre mon souffle , mais les choses se compliquèrent largement. Plus les secondes sous l’eau passaient , plus je paniquaient. Je sentais mon cœur battre très rapidement , il ne me restait plus beaucoup d’oxygène en moi. Alors que j’essaye , de bouger des bouts de bois pour dégager le passage , j’aperçois le troll de tout à l’heure. Ca présence me redonna espoir de ne pas finir noyée , mais alors que je tentais désespérément de m’approcher de lui , le manque d’air m’emporta , et je m’évanouie une fois de plus…
Une chose est sûre , ce troll ma sauvé. Sans lui , je serai une âme perdue dans les fins fonds de la mort et des ténèbres…Lorsque je repris mes esprits, il me vient à recracher toute l’eau de mer salée que j’avais dû avaler lorsque le bateau avait couler. Je relevai mes épaules , me tenant avec mes coudes. C’est là que je vis devant moi , la mer. La mer infinie dans toute sa splendeur. Je me levai donc puis fis un tour complet sur moi-même. J’aperçu des sortes d’arbres étranges. Le sable chaud sous mes pieds. Une immense montagne recouverte d’une couverture verte , la forêt où dans mon cas, la jungle. Stupéfaite , je m’avançai à pas lents et prudents , lorsque j’entendis au loin un bruit de marteau qui tapait , tapait , tapait sur du bois , à intervalles réguliers. Je marchai en direction du bruit et c’est là que je pu apercevoir le Troll du bateau , qui était en pleine construction. De joie de voir que je n’étais pas la seule survivante , j’accourus vers lui. Lorsque le Troll me vit , il s’écria.
« - Ah ! Bonjouw ! Vous vous êtes enfin wéveillée !
- Heu…oui…
- Ah ! Vous pawlez en plus , maintenant ! me dit-il en souriant. »
Je ne répondis pas , un peu gênée par sa réflexion. Le Troll se remit donc à son travail. Mais le temps qu’il ne tape deux coups de marteau , je l’interpella aussitôt.
« - Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Hmm. Le bateau à heuwté quelque chose et à couler aussitôt. Vous avez pewdu connaissance , alors je vous ai sortit de l’eau et vous ai amené ici. Sur cette île. »
J’avais tout de suite cherché à comprendre ce que nous faisions ici , et non à savoir qui était ce troll , pourquoi m’avait-il sauver, comment s’appelait-il.
« - Et mon cheval ? Où est-il ? Où est Alcazar ? »
Le Troll ne dit pas un mot. Il arrêta de frapper sur sa construction et pointa du doigt un endroit de la plage. Sans perdre une seconde , je couru là où m’indiquait le Troll. J’aperçu ensuite mon cheval , sur la plage , couché comme cela. Il n’avait plus son armure. Je m’empressai de m’approcher de lui. Il respirait encore. Il semblait épuisé et fatigué. Je commençais à caresser Alcazar lorsque le Troll me cria.
« - Si vous voulez une couvewtuwe , elles sont sous le petit abwi ! Dewwièwe vous ! »
Je tournai la tête et vu le petit abri. J’y allai pour prendre une sorte de couverture en laine , puis retourna vers mon cheval. Je lui posa la laine dessus , et je commençai à frotter Alcazar de tout les côtés. Mais par obligations , je dû le laisser quelques instants , car je devais savoir ce que le Troll était entrain de faire.
« - Qu’est-ce que vous êtes entrain de construire ?
- C’est un bateau , twès chèwe.
- Vous allez me ramenez à Cabestan ? »
Le Troll me regardai , l’air stupéfait. Puis il se mit a rire.
« - A Cabestan ?! Vous voulez wiwe ou quoi ? Haha ! Au wisque de pewdwe encowe une foie votwe vie ? Ah non !
- Quoi ? Comment ça ?! Alors où est-ce qu’on va allez ?!
- A Huwlevent , twès chèwe. Huwlevent.
- Hurlevent ? Je refuse d’y aller. J’ai des terres et contrées à découvrir !
- Ecoutez-moi. Vous ne pouvez pas wetouwner à Cabestan. Les Owcs de l’autwe fois ne vous assommewons plus ! Ils vous tuewons diwectement ! »
Je me sentis ridicule. Le Troll savait évidemment que je m’était faite assommée par des Orcs , et des Taurens. Mais moi , je ne savais pas ce qu’il s’était passé ensuite. Je décidai donc de tout savoir…
CHAPITRE VII: C’est toute une histoire…
« - Qu’est-ce qu’il s’est passé , après que j’aie été assommée…?
- Ce qui c’est passé ? Vous voulez vwaiment tout savoiw ?
- Oui. Tout. »
Le Troll prit une très grande respiration , s’approcha de moi et me prit gentiment par le bras. Nous avançâmes en direction du petit abri. Je jeta un œil discret sur Alcazar , qui dormait toujours. Le Troll alluma un petit feu , me donna une couverture en laine et me conseilla de m’asseoir.
« - D’accowd , jeune demoiselle. Je vais tout vous waconter. J’étais entwain de chasser mon gibier , lowsque j’ai entendu des cris d’Owcs au loin. Comme je connais un peu le langage Owcs , je pu compwendwe qu’ils cwiaient qu’ils avaient twouvez une jeune humaine et qu’ils allaient pouvoiw y goûtez. Je me suis donc appwocher du campement , tout en me cachant. Ils vous avaient déposer pwès d’une tente , puis ils annonçaient qu’ils devaient allé pwévenir leuw chef de leuw découvewte. Deux étaient westés pouw monté la Gawde. J’ai donc chawgé mon fusil , et PAN ! me dit-il en me faisant sursauter. Je tiwa suw un des Gawde. Ca tête éclata en mille mowceaux , pleins de sang Je wechawga mon fusil et…
- Hum désolé de vous interrompre , mais pouvons nous sauter ces moments comment dire…assez détaillés…?
- How , oui bien suw . Je compwends. Donc , ces deux là abattu , je couwu vews vous pouw vous pwendwe et vous sauver des gwiffes de ses Owcs. Je vous ai donc amené suw mon bateau , paw la suite. Et apwès…Vous savez ce qu’il s’est passé. »
Je me passa la main sur le visage , avant de m’accouder sur mes genoux. Le Troll se leva et m’annonça qu’il allait bientôt terminé sa petite barque pour que je rentre à bon port. Je ne savais ni pourquoi ni comment il m’avait sauvé et il avait trahi les siens. Mais je ne voulais pas non plus lui imposer cette question… Lorsque je me relevai , Alcazar se leva brusquement et commença à hennir. Il semblait très perturbé. Je courus pour m’approcher de lui , et tenté de le calmer , lorsque le Troll cria.
« - Et voilà ! Le bateau est finit ! On peut pawtiw ! »
Juste après ça je réussis à calmer mon cheval , puis j’allai prendre mes affaires et les mettre dans la petite barquette. Le Troll fit de même , puis j’aidai Alcazar du mieux que je pouvais pour qu’il puisse monter sur la barquette. Comme il n’était pas très grand en ses temps-là , la barquette réussi à tenir le coup. Le Troll pris les rames en bois , puis commença à ramer le plus vite qu’il pouvait. Il disait que il était dangereux de prendre trop de temps sur ce coin de mer. Comme j’était assez frileuse , je pris une couverture en laine et je m’enroulai dedans. Mais à peine quelques minutes plus tard , je m’endormis sous le poids de la fatigue.
CHAPITRE VIII:Retour à la réalité…
Lorsque je me réveillai , je ne me souviens plus combien de temps plus tard , le Troll continuai de ramer . Je voyais la sueur couler sur son front , et la vitesse qui avait assez baissée depuis notre départ. Alcazar était couché , entre le Troll et moi. Je regardais autour de moi , quand j’aperçu la terre. Je m’annonçai alors.
« - Terre ! Terre ! »
Je le criai comme un marin d’eau douce. Comme si j’étais contente , heureuse, de retourner à Hurlevent. Le Troll se retourna , puis sourit et continua a ramer. Le Troll s’approcha lentement et sûrement près du port d’Hurlevent , là où les Gardes ne guettaient pas. L’accostage fut un peu brusque , ce qui fit qu’Alcazar se leva brusquement. Je sortis à mon tour de la barque pour le calmer. Je pris la selle dans la barquette , et toutes mes autres affaires par la suite. Je mis la selle sur mon cheval , accrochai quelques affaires derrière , puis monta dessus. Le Troll sourit une dernière fois , me fit un signe d’adieu de la main , reprit ses rames , et partit dans l’autre sens sans rien dire.
« - …Merci , pour tout… » lui dis-je , bas , avant qu’il n’acquiesce d’un mouvement de tête compréhensif.
Je regardais le Troll , dont je n’avais pas eu l’idée de lui demander son nom , partir se perdre dans la buée qui dominait la mer. Je repartis ensuite , pour refaire mon apparition à Hurlevent.
Lorsque j’arrivai au Quartier Commerçant , une amie à moi , Selena , accourut en ma direction en m’interpelant , sautant de joie.
« - Malinda ! Malinda ! Tu es revenue ! On s’est fait tellement de soucis pour toi ! »
Je lui lançai un faux sourire , sans lui dire bonjour.
« - Où sont mes parents ? Ils seront être content de me voir… dis-je en soupirant.
- Tes…parents ? Hmm… »
Selena baissa la tête.
« - Qu’est-ce qu’il y a ? lui demandai-je , inquiétée.
- Tes parents sont morts , Malinda… »
Le temps que je réalise ce que mon amie venait de me dire , comme ça , tout soudain , me paralysa . C’était comme si le temps s’était arrêté , tout d’un coup. Comme si le monde tout autour de moi s’écroulait. Je descendis d’Alcazar, toujours dans le même état d’esprit. Je marchai devant. J’étais toujours autant paralysée. J’avançai jusqu’à la porte de chez moi. Là où vivaient mes parents , et moi. Je m’agenouillai devant la porte , puis en quelques seconde , je me mis a sangloté comme je ne l’avait jamais fait auparavant . Selena accourut vers moi pour me prendre dans ses bras….
CHAPITRE IX : La fin de mon histoire… De longs jours plus tard…
J’étais assise sur une chaise , devant un feu. Une tasse en porcelaine à la main. Une couverture en laine par-dessus mes épaules , comme les vieilles personnes qui n’ont rien a faire de leurs journées d’hiver. Selena était à côté de moi. Elle m’avait soutenue pendant ces quelques-jours où j’étais désespérée. Comme je n’avais que fait de pleurer pendant ce temps , je me décidai enfin a affronter la réalité et a savoir ce qu’il s’était passé.
« - Dis-moi…Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Eh bien…Il y a peu , des brigands s’étaient infiltrés dans Hurlevent. L’un d’eux à réussi a pénétré chez toi et a tué tes parents et prit tout votre or… - Ca fait combien de temps que ça c’est passé ? - Environ deux jours avant ton arrivée. »
Je baissai la tête. Je tournai la tasse en porcelaine dans mes mains et je m’appuya sur Selena.
Quelques temps plus tard , je décidai de marcher dans les traces de mon père , en entrant dans la Garde . Très vite , je me suis plut dans se travail , et tout est arrivé très vite par la suite.
Voilà , toute mon histoire écrite sur ces parchemins…
*Une plume vint se glisser entre les doigts de Malinda , puis alla se trempé dans l'encre et déposa des lettres sur ce parchemin...*
Peu de choses à se jour me traverse l'esprit , pour raconter mon histoire , qui à mes yeux pourrait me paraître un peu banale dans l'ensemble...L'histoire d'une fille enfant d'un père anciennement de la Garde et d'une mère boulangère morts tout deux tuer par la horde ? Rien d'extraordinaire. Mais au fond , cette histoire mérite tout de même d'être approfondie. Deviendra-elle plus intéressante à ce moment là ? Voyons cela...
Je suis née à Hurlevent , comme presque toutes personnes que j'ai connue pendant mon enfance. En effet mes parents et moi ne voyagèrent point. Je ne découvrit que d'autres contrées totalement inconnues pour moi avant mon âge majeur. Car il est vrai que j'aurai voulu partir et voyager à travers diverses et nouvelle terres , notamment dans le Kalimdor. Les ennemis peuvent y être fréquent , me répétaient-ils sans cesse. Mais peu m'importait les dangers qui s'y exposait là-bas. J'étais plus que jamais déterminée à partir en ses terres , dont les aventuriers qui ont déjà eux la possibilité d'y aller m'ont contés leurs belles histoires. Mais prenais-je cela un peu trop à la légère ? Je ne sais pas...
CHAPITRE II : Le voyage d'une terre à l'autre...
Mon père et ma mère me supplièrent de ne pas partir. Mais cela ne rendait les choses que plus difficiles...Je n'allais pas renoncé au dernier moment. Je pris quelques affaires de quoi survivre le temps de mon périple au Kalimdor. Dans mon sac , une petite tente , un tapis avec une couverture , un peu de nourriture et d'eau fraîche. Rien que ça et des pièces d'Or que j'avais récolter pendant un bon bout de temps. C'est avec peines et joies que je quittai la ville de Hurlevent sur mon fidèle cheval Alcazar. Nous descendîmes ensemble jusqu'à Baie-du-Butin , là où attendait le bateau en direction de Cabestan pour commencer mon périple. Une longue heure à traverser les bois de la pénombre , puis la vallée de Strangleronce. Arrivée à Baie-du-Butin , je dû attendre quelques instants l'arrivée du bateau.
En attendant son arrivée , j'en profitai pour acheter un peu de nourriture pour Alcazar. Lorsque je ressort de la taverne , le bateau est déjà arrivé à bon port. Je monte alors sur Alcazar et nous prenons à temps le bateau , juste avant qu'il ne parte. En bateau , une autre bonne heure à naviguer sur la Grande mer. Je réussis à percevoir au fin fond de l'eau quelques étranges et inconnues créatures des mers. Je n'avais non plus jamais voyager en bateau au par avant. Le capitaine et les matelots crièrent sans cesses pour s'informer de dangers ou donner des ordres. Je trouvais le paysage bleu de la mer et des petites îles merveilleux , sûrement parce que je n'avais jamais vu ça avant mon voyage…
CHAPITRE III :Une arrivée bien mouvementée...
Je me penchai sur le rebord du bateau, le vent qui se glissa entre mes cheveux et quelques gouttes d'eau m'atterrirent sur le visage, et j'aperçu enfin la terre. Une joie pour moi d'arriver enfin à Cabestan et surtout de pouvoir découvrir cette terre nouvelle.
Voilà qu'en quelques minutes le bateau s'arrêta et les passagers descendirent aussitôt du navire. Lorsque Alcazar et moi étions sur le port, je pu enfin remonter sur son dos pour le chevaucher. Je lui donna un petit coup aux côtes, pour qu'il avance au pas. D'un pas lent , mais sûr. Ces terres inconnues pour moi était tout de même un grand danger. Lorsque je finis de passer le ponton qui m’amena à la terre ferme , un Gobelin bien mystérieux , malgré son arme pointue , m’aborda.
« - Que faîtes-vous ici , jeune femme d’Hurlevent ?
- Je viens découvrir de nouvelles terres , cher Gobelin.
-Ces terres-ci ? Gares-à-vous ! Me dit-il le temps que je sursaute de son haussement de voix soudain. Ces terres-ci sont des plus dangereuses de tout Kalimodor ! Surtout pour les races de l’Alliance…»
Evidemment , j’avais pris conscience du danger depuis longtemps. Je ne connaissait pas tous de Kalimdor , mais l'envie d'y aller m'envahissait trop. Je devais savoir. Je devais découvrir. Un sentiment que je n'avait jamais ressentis au paravent. Le sentiment de vouloir à tout prix découvrir quelque chose…Un but , un rêve , une mission ou encore un devoir ? Je l'ignorais. Mais en ces temps-là , lorsque mon cheval continuait à avancer alors que mes pensées étaient perdues entre elles…Peu de choses m'importaient…
Le fait d'être partie aussi soudainement à été fatale pour mes parents. Mais si ils avaient prêtés plus attention à moi , ils aurait remarqué que mon rêve de petite fille était de voyagera à travers les mondes et les terres anciennement des Titans ! Mais peu importe aujourd'hui… Ce qui est fait , est fait comme le disait si bien mon père.
Rien que le fait de poser mon pied sur la terre jaune et sèche de Cabestan m'enflamma le cœur et me ravi. Des souvenirs me tombèrent tout d'un coup dessus , comme ça…Des visions aussi survinrent à l'intérieur de mon esprit. Tout se chamboula alors. Je revoyais le regard de mon père , ma mère. Je voyais leur tristesses au fond de leurs yeux écarquillés. Puis en une fraction de seconde , tout ses souvenirs devinrent noir. C'était le noir total. Et ,soudainement , du sang , des flammes , des lames apparurent devant moi. Dans ma tête. Je tombai de Alcazar , qui se remua gentilment et commença à hennir de toutes ses forces…
Je me releva alors en me disant que tout ça ne venait uniquement que de ma peur de découvrir un autre monde. Je grimpai sur Alcazar et oubliai vite cette mauvaise histoire. Alcazar et moi suivirent donc la route , puis nous installâmes la tente avant que la nuit noire , sombre et froide ne tombe…
CHAPITRE IV : Une nuit sombre et une journée assommante.
La tente étant montée , je suis partie un peu plus loin de notre petit campement pour prendre des bouts de bois pour le feu de camp. Dure à trouver de bon bouts de bois aux Tarides. Surtout lorsque la nuit commence à se montrer et à s'emparer du ciel et de l'air. Une froideur qui vous donne des frissons tout le long de la nuit…Mais il ne fallait plus que je pense à cela. Moins on y pense et…moins on a froid. Du moins , c'est ce que les gens racontent. Je ne sais pas vraiment si une certaine vérité se cache dans cette mystérieuse phrase , mais , qui sait. Peut-être cela marche-t-il vraiment…
Bref , le problème n'était en aucun cas là. A part s'enrouler dans des tas de couvertures chaude , on ne peut lutter contre la froideur de la nuit.
Je revins au camp puis commença a faire un petit feu. Je m'assurai une dernière fois que la sangle de Alcazar était bien attachée , puis je me glissai sous la tente et mis une chaude couverture par dessus mon corps. Je ferma les yeux , puis je ne tarda pas à m'endormir , tout comme Alcazar , certainement fatigué du long voyage qu'il a dû faire toute cette journée…
Alors que je me réveillai , le soleil était à peine voyant, encore dissimulé derrière les montagnes. C'était juste l'Aube. Alcazar dormait encore. Le feu s'était , comme prévu , éteint au cours de la nuit. Je sortis de la viande de mon sac , puis je commença à la dévorée. Un petit déjeuner pas très habituel , certes. Mais il fallait bien se nourrir avant la suite de mon voyage. J'en laissai un peu pour mon fidèle cheval , devant lui.
Après que je me sois bien nourrit , je décampai la tente et la rangea sur Alcazar. Je commençai a marcher à côté d'Alcazar , en tournant la tête dans tout les sens à rechercher ne serait-ce qu'une petite rivière ou un petit lac , une petite fontaine ou encore un petit puits. N'importe quoi qui pourrait me permettre de remplir ma gourde ou encore à Alcazar de s'abreuver un peu.
Mais pour l'instant , rien a part de l'herbe jaune et de la terre jaune…Rien à part les Tarides…
Je continuais a marcher sur la terre sèche et sous la chaleur dominante , quand j'aperçu un campement de la Horde. Je regarda la carte , et dans la logique des choses , ce campement devais sûrement être "La Croisée"… Je monta donc sur Alcazar et nous détournâmes le camp par la droite, en essayant de ne pas nous faire repérer.
Mais par le plus grand des malheur , Alcazar hennit de haute voix , apercevant un serpent juste devant. Ses sabots avant se relevant , il tenta de reculer , prit de peur en voyant ce reptile rampant. J’entendis les Orcs crier au loin , sans comprendre leur langage insignifiant à ma connaissance. Ayant perdu le contrôle d’Alcazar , je ne pu le forcer a repartir et a fuir de ces Orcs et Taurens malveillants, je ne sais plus. La peur commença alors à moi aussi m’envahir. Je restais de plus en plus paralyser lorsque je voyais les Taurens et les Orcs s’approcher de moi. Ils étaient en armure , avec leurs haches prête à m’arracher la tête…
Lorsqu’ils arrivèrent enfin vers Alcazar et moi , un Orc m’assomma à coup d’assommoir. Le coup fut très rude. Je m’étais évanouie pendant au moins 24heures ! Enfin…je pense…
Chapitre V: Une humaine , un troll , une rencontre…
Lorsqu’enfin je me réveilla , avec un mal de crâne terrible , j’étais époustouflée. Déjà parce que je n’était pas morte et ensuite…L’endroit où je me trouvais était des plus impressionnant ! A vous coupez le souffle…Comme ce qui s’est passé avec moi. J’étais dans une tente. Une tente brune…ou voir marron…Avec des pendentifs en forme de lune et de soleil…Des totems rougeoyants…Des dessins de créatures étranges sur toiles… Je ne me rappelais de rien , après m’être évanouie. Je sentais le sol qui « bougeait » , comme si il était porté par des vagues. Je décidai donc de sortir par la petite portière qui grinçait fortement. Lorsque je sorti , la lumière m’aveugla en une fraction de seconde. A peine que je n’ai eu le temps de mettre mon bras devant mes yeux , je me les brûles.
Dès que je finis de me frotter les yeux et de me réadapter à la lumière du jour , je me retrouva bel et bien sur un bateau , ce qui expliquerai le sentiment de vagues…Bref , les choses autour de moi étaient tout de même encore un peu foules, lorsqu’alors arrive une personne bizarre devant moi. C’était un troll. Un troll pas comme les autres. Et pourtant je ne rêvais pas , j’étais bien vivante , sinon comment pourrais-je être entrain d’écrire toute mon histoire sur ces parchemins. Il s’accroupit devant moi me tendant un bol d’eau et d’herbes , si je me souviens bien , chaud. Je paraissais à moitié paralysée devant lui , prise de peur je pense et surtout surprise. Il me fallut quelques secondes avant que je ne m’empare du bol. Quand j’approchai le bol d’eau chaude et d’herbe , je ne m’inquiétai de me brûler les lèvres , buvant presque tout le bol en un temps record. Le troll repris le bol , vide cette fois puis le posa sur le bois humide du bateau. Il me regarda et me demanda alors :
« - Ca va mieux ? »
Je ne donnai aucunes réponses. Il faisait froid sur ce bateau et même après cette petite soupe bien chaude , je gelais sur place. Le fameux troll n’attendis pas plus longtemps pour remarquer que je n’allais pas lui répondre maintenant. Il se leva alors puis m’aida à me levant en me tenant les épaules. Le troll me ramena dans la petite pièce si colorée et mystérieuse à la fois , puis il me mit une couverture en laine bien chaude dessus.
« - Pwend ça , sa te wéchauffewas. Je weviens dans pas longtemps. »
Je n’étais pas apte à parler ni a réaliser ce qui s’était passé et ce qui se passait. Son accent me prouvai bien que c’était un « vrai troll ». Je remis la couverture bien en place pour me couvrir de partout , et je me frottai les mains sous cette chaude laine. Le troll partit donc , puis referma la petite porte qui avait toujours le même grincement.
Mais le temps que je me glisse sous ma couette en laine, de fortes vagues commencèrent à faire bouger le navire de droite à gauche. Je m’écrasa de tout les côtés , à chaque fois que le bateau virait d’un côté ou d’un autre. Avant que je n’ai eu le temps de me relever , un bruit assourdissant de craquement et de choc fit couler de l’eau à l’intérieur de la petite pièce où je me trouvais…
CHAPITRE VI : De passagers à naufragers…
L’eau continuait de se remplir à une vitesse folle. Je sentais au plus profond de moi la peur , mais aussi la mort. C’était comme si elle me guettais , comme si mon destin était tracé et que j’allais décédé là , maintenant . Alors que la pièce se remplissait d’eau de mer , je gardai la tête hors de l’eau jusqu’à qu’elle fasse couler le navire entier. Je pris alors une grosse bouffée d’inspiration , puis je plongeai ma tête dans l’eau sale et essayai désespérément de trouver une issue pour pouvoir respirer et reprendre mon souffle , mais les choses se compliquèrent largement. Plus les secondes sous l’eau passaient , plus je paniquaient. Je sentais mon cœur battre très rapidement , il ne me restait plus beaucoup d’oxygène en moi. Alors que j’essaye , de bouger des bouts de bois pour dégager le passage , j’aperçois le troll de tout à l’heure. Ca présence me redonna espoir de ne pas finir noyée , mais alors que je tentais désespérément de m’approcher de lui , le manque d’air m’emporta , et je m’évanouie une fois de plus…
Une chose est sûre , ce troll ma sauvé. Sans lui , je serai une âme perdue dans les fins fonds de la mort et des ténèbres…Lorsque je repris mes esprits, il me vient à recracher toute l’eau de mer salée que j’avais dû avaler lorsque le bateau avait couler. Je relevai mes épaules , me tenant avec mes coudes. C’est là que je vis devant moi , la mer. La mer infinie dans toute sa splendeur. Je me levai donc puis fis un tour complet sur moi-même. J’aperçu des sortes d’arbres étranges. Le sable chaud sous mes pieds. Une immense montagne recouverte d’une couverture verte , la forêt où dans mon cas, la jungle. Stupéfaite , je m’avançai à pas lents et prudents , lorsque j’entendis au loin un bruit de marteau qui tapait , tapait , tapait sur du bois , à intervalles réguliers. Je marchai en direction du bruit et c’est là que je pu apercevoir le Troll du bateau , qui était en pleine construction. De joie de voir que je n’étais pas la seule survivante , j’accourus vers lui. Lorsque le Troll me vit , il s’écria.
« - Ah ! Bonjouw ! Vous vous êtes enfin wéveillée !
- Heu…oui…
- Ah ! Vous pawlez en plus , maintenant ! me dit-il en souriant. »
Je ne répondis pas , un peu gênée par sa réflexion. Le Troll se remit donc à son travail. Mais le temps qu’il ne tape deux coups de marteau , je l’interpella aussitôt.
« - Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Hmm. Le bateau à heuwté quelque chose et à couler aussitôt. Vous avez pewdu connaissance , alors je vous ai sortit de l’eau et vous ai amené ici. Sur cette île. »
J’avais tout de suite cherché à comprendre ce que nous faisions ici , et non à savoir qui était ce troll , pourquoi m’avait-il sauver, comment s’appelait-il.
« - Et mon cheval ? Où est-il ? Où est Alcazar ? »
Le Troll ne dit pas un mot. Il arrêta de frapper sur sa construction et pointa du doigt un endroit de la plage. Sans perdre une seconde , je couru là où m’indiquait le Troll. J’aperçu ensuite mon cheval , sur la plage , couché comme cela. Il n’avait plus son armure. Je m’empressai de m’approcher de lui. Il respirait encore. Il semblait épuisé et fatigué. Je commençais à caresser Alcazar lorsque le Troll me cria.
« - Si vous voulez une couvewtuwe , elles sont sous le petit abwi ! Dewwièwe vous ! »
Je tournai la tête et vu le petit abri. J’y allai pour prendre une sorte de couverture en laine , puis retourna vers mon cheval. Je lui posa la laine dessus , et je commençai à frotter Alcazar de tout les côtés. Mais par obligations , je dû le laisser quelques instants , car je devais savoir ce que le Troll était entrain de faire.
« - Qu’est-ce que vous êtes entrain de construire ?
- C’est un bateau , twès chèwe.
- Vous allez me ramenez à Cabestan ? »
Le Troll me regardai , l’air stupéfait. Puis il se mit a rire.
« - A Cabestan ?! Vous voulez wiwe ou quoi ? Haha ! Au wisque de pewdwe encowe une foie votwe vie ? Ah non !
- Quoi ? Comment ça ?! Alors où est-ce qu’on va allez ?!
- A Huwlevent , twès chèwe. Huwlevent.
- Hurlevent ? Je refuse d’y aller. J’ai des terres et contrées à découvrir !
- Ecoutez-moi. Vous ne pouvez pas wetouwner à Cabestan. Les Owcs de l’autwe fois ne vous assommewons plus ! Ils vous tuewons diwectement ! »
Je me sentis ridicule. Le Troll savait évidemment que je m’était faite assommée par des Orcs , et des Taurens. Mais moi , je ne savais pas ce qu’il s’était passé ensuite. Je décidai donc de tout savoir…
CHAPITRE VII: C’est toute une histoire…
« - Qu’est-ce qu’il s’est passé , après que j’aie été assommée…?
- Ce qui c’est passé ? Vous voulez vwaiment tout savoiw ?
- Oui. Tout. »
Le Troll prit une très grande respiration , s’approcha de moi et me prit gentiment par le bras. Nous avançâmes en direction du petit abri. Je jeta un œil discret sur Alcazar , qui dormait toujours. Le Troll alluma un petit feu , me donna une couverture en laine et me conseilla de m’asseoir.
« - D’accowd , jeune demoiselle. Je vais tout vous waconter. J’étais entwain de chasser mon gibier , lowsque j’ai entendu des cris d’Owcs au loin. Comme je connais un peu le langage Owcs , je pu compwendwe qu’ils cwiaient qu’ils avaient twouvez une jeune humaine et qu’ils allaient pouvoiw y goûtez. Je me suis donc appwocher du campement , tout en me cachant. Ils vous avaient déposer pwès d’une tente , puis ils annonçaient qu’ils devaient allé pwévenir leuw chef de leuw découvewte. Deux étaient westés pouw monté la Gawde. J’ai donc chawgé mon fusil , et PAN ! me dit-il en me faisant sursauter. Je tiwa suw un des Gawde. Ca tête éclata en mille mowceaux , pleins de sang Je wechawga mon fusil et…
- Hum désolé de vous interrompre , mais pouvons nous sauter ces moments comment dire…assez détaillés…?
- How , oui bien suw . Je compwends. Donc , ces deux là abattu , je couwu vews vous pouw vous pwendwe et vous sauver des gwiffes de ses Owcs. Je vous ai donc amené suw mon bateau , paw la suite. Et apwès…Vous savez ce qu’il s’est passé. »
Je me passa la main sur le visage , avant de m’accouder sur mes genoux. Le Troll se leva et m’annonça qu’il allait bientôt terminé sa petite barque pour que je rentre à bon port. Je ne savais ni pourquoi ni comment il m’avait sauvé et il avait trahi les siens. Mais je ne voulais pas non plus lui imposer cette question… Lorsque je me relevai , Alcazar se leva brusquement et commença à hennir. Il semblait très perturbé. Je courus pour m’approcher de lui , et tenté de le calmer , lorsque le Troll cria.
« - Et voilà ! Le bateau est finit ! On peut pawtiw ! »
Juste après ça je réussis à calmer mon cheval , puis j’allai prendre mes affaires et les mettre dans la petite barquette. Le Troll fit de même , puis j’aidai Alcazar du mieux que je pouvais pour qu’il puisse monter sur la barquette. Comme il n’était pas très grand en ses temps-là , la barquette réussi à tenir le coup. Le Troll pris les rames en bois , puis commença à ramer le plus vite qu’il pouvait. Il disait que il était dangereux de prendre trop de temps sur ce coin de mer. Comme j’était assez frileuse , je pris une couverture en laine et je m’enroulai dedans. Mais à peine quelques minutes plus tard , je m’endormis sous le poids de la fatigue.
CHAPITRE VIII:Retour à la réalité…
Lorsque je me réveillai , je ne me souviens plus combien de temps plus tard , le Troll continuai de ramer . Je voyais la sueur couler sur son front , et la vitesse qui avait assez baissée depuis notre départ. Alcazar était couché , entre le Troll et moi. Je regardais autour de moi , quand j’aperçu la terre. Je m’annonçai alors.
« - Terre ! Terre ! »
Je le criai comme un marin d’eau douce. Comme si j’étais contente , heureuse, de retourner à Hurlevent. Le Troll se retourna , puis sourit et continua a ramer. Le Troll s’approcha lentement et sûrement près du port d’Hurlevent , là où les Gardes ne guettaient pas. L’accostage fut un peu brusque , ce qui fit qu’Alcazar se leva brusquement. Je sortis à mon tour de la barque pour le calmer. Je pris la selle dans la barquette , et toutes mes autres affaires par la suite. Je mis la selle sur mon cheval , accrochai quelques affaires derrière , puis monta dessus. Le Troll sourit une dernière fois , me fit un signe d’adieu de la main , reprit ses rames , et partit dans l’autre sens sans rien dire.
« - …Merci , pour tout… » lui dis-je , bas , avant qu’il n’acquiesce d’un mouvement de tête compréhensif.
Je regardais le Troll , dont je n’avais pas eu l’idée de lui demander son nom , partir se perdre dans la buée qui dominait la mer. Je repartis ensuite , pour refaire mon apparition à Hurlevent.
Lorsque j’arrivai au Quartier Commerçant , une amie à moi , Selena , accourut en ma direction en m’interpelant , sautant de joie.
« - Malinda ! Malinda ! Tu es revenue ! On s’est fait tellement de soucis pour toi ! »
Je lui lançai un faux sourire , sans lui dire bonjour.
« - Où sont mes parents ? Ils seront être content de me voir… dis-je en soupirant.
- Tes…parents ? Hmm… »
Selena baissa la tête.
« - Qu’est-ce qu’il y a ? lui demandai-je , inquiétée.
- Tes parents sont morts , Malinda… »
Le temps que je réalise ce que mon amie venait de me dire , comme ça , tout soudain , me paralysa . C’était comme si le temps s’était arrêté , tout d’un coup. Comme si le monde tout autour de moi s’écroulait. Je descendis d’Alcazar, toujours dans le même état d’esprit. Je marchai devant. J’étais toujours autant paralysée. J’avançai jusqu’à la porte de chez moi. Là où vivaient mes parents , et moi. Je m’agenouillai devant la porte , puis en quelques seconde , je me mis a sangloté comme je ne l’avait jamais fait auparavant . Selena accourut vers moi pour me prendre dans ses bras….
CHAPITRE IX : La fin de mon histoire… De longs jours plus tard…
J’étais assise sur une chaise , devant un feu. Une tasse en porcelaine à la main. Une couverture en laine par-dessus mes épaules , comme les vieilles personnes qui n’ont rien a faire de leurs journées d’hiver. Selena était à côté de moi. Elle m’avait soutenue pendant ces quelques-jours où j’étais désespérée. Comme je n’avais que fait de pleurer pendant ce temps , je me décidai enfin a affronter la réalité et a savoir ce qu’il s’était passé.
« - Dis-moi…Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Eh bien…Il y a peu , des brigands s’étaient infiltrés dans Hurlevent. L’un d’eux à réussi a pénétré chez toi et a tué tes parents et prit tout votre or… - Ca fait combien de temps que ça c’est passé ? - Environ deux jours avant ton arrivée. »
Je baissai la tête. Je tournai la tasse en porcelaine dans mes mains et je m’appuya sur Selena.
Quelques temps plus tard , je décidai de marcher dans les traces de mon père , en entrant dans la Garde . Très vite , je me suis plut dans se travail , et tout est arrivé très vite par la suite.
Voilà , toute mon histoire écrite sur ces parchemins…
Dernière édition par Xela le Jeu 16 Sep - 21:28, édité 3 fois